Mardi 8 mai 2012 à 0:29

Meeeec, je veux tellement être Nicolas W. Refn quand j'vois ça.

http://p3t3rp4n.cowblog.fr/images/1306057642.jpg
Non, c'était pour la blague. Mais sinon il y a des photos,
comme ça, on sait pas pourquoi, on les trouve classes.

J'ai besoin qu'un psy ou un iconographe analyse ma passion pour les images bateaux.

 (Pensée inutile du soir # 59874)  

Vendredi 23 mars 2012 à 0:02

Parlons un peu de Bellflower, sorti cette semaine, de et avec Evan Glodell (et avant que je m'énerve,
précisons que cet homme dirige fabuleusement bien ses acteurs, dont lui-même,
ce qui n'est 
déjà pas donné à tout le monde).

http://1.bp.blogspot.com/-l02gDDw1qA0/TtdlYKoLguI/AAAAAAAAB4Q/Sd1bJ9G5yC4/s1600/Bellflower.jpg
 Non, en fait, ne parlons pas du film, parlons de ses critiques.
Mais que c'est intéressant Allociné !

Entre les critiques presse qui se prennent comme d'habitude pour de grands analystes :

> "Evan Glodell y fait le portrait d'une jeunesse nihiliste ancrée dans une Amérique aux faubourgs déserts" [TéléCinéObs]
 "Si son récit ne passionne pas forcément, il se révèle le portrait de jeunes Américains paumés, qui vivent d'expédients sans espoir de trouver leur place dans la société" [La Croix] 

Ceux qui cherchent à gagner le Prix Nobel de la littérature grâce à la construction de leurs phrases :

> "Ici, la mythologie pop emblématique de la contre-culture dévorant le bitume s'inverse en effets de boucles et de surplace inquiétants." [Libération]

Et les critiques spectateurs toutes plus condescendantes les unes que les autres :

> "Je pense que le réalisateur a abusé de l'argent de son papa, et de drogues.*"

*J'aimerais bien que l'on me dise si Evan Glodell a, outre un drôle de nom, un papa célèbre ou riche, ce qui aurait non pas justifié, mais au moins expliqué cette remarque. Car non seulement il est producteur de ses propres films, mais il ne semble pas être celui qui a attendu de connaître quelqu'un de suffisamment haut placé qui lui fournisse de quoi fabriquer son long-métrage. 
Et si l'on en croit ses déclarations : 

"Many years went by and I just realized it hit me
over the head that no one is going to give me a chance."

Enfin, je ne crois pas que 17 000 dollars (budget annoncé du film) soit ce que
l'on appelle "un abus de dépenses" (considérant ce que peut coûter un long). 

 
> "Tout cela pue le produit préfabriqué et formaté en direction d’un public jeune qu’on imagine sans peine décervelé"...

Eh bien écoute, je ne vais pas le prendre pour moi parce que je doute être la plus décervelée de nous deux, mais... J'en pleurerais presque ! Malgré tout, je me sens obligée de décerner la palme à la remarque suivante :

 > "plaisir un peu régressif, si l'on a plus de 23 ans"

Qui tend donc à nous faire comprendre que passé 23 ans (pourquoi 23, d'ailleurs ?), tu es forcément devenu un vieillard un peu blasé, qui crache sur le romantisme et pour qui voir certains films confine au compromis intellectuel. Tout cela me paraît bien désespérant, car nous sommes d'accord, ce film met en scène une histoire d'amour, oui, mais pas que. Et pour ajouter un argument de force : il ne s'agit pas de Twilight, merde.

Et moi qui croyais être la plus cynique... 

Le plus difficile à croire, c'est que le film a pourtant mille défauts, et que je serais la première à concéder qu'il a failli me perdre plusieurs fois. Mais j'ai été absorbée tout le long par cette énergie qui emporte tout sur son passage, par
les idées et l'envie qui transparaissent de ce film. En tous cas, si j'avais dû en écrire une critique, j'aurais au moins essayé d'être constructive.

Et comme on pourrait ici me répondre "Eh ben vas-y puisque c'est si facile, écris-en, des critiques", j'ai une furieuse envie de balancer
à celles et ceux qui en écrivent toute la journée, et se considèrent nécessairement plus intelligents que l'équipe du film dans son ensemble ET les spectateurs : "Eh ben vas-y puisque c'est si facile, fais-en, des films !". Ecris quelque chose, cherche les financements, fabrique de tes petites mains et de tes petits neurones une oeuvre susceptible de toucher ne serait-ce qu'une personne, rassemble un fourmillement d'idées et transforme-les en un tas d'images (puisqu'apparemment ce n'est que de ça qu'il s'agit). Fais quelque chose, FAIS QUELQUE CHOSE D'AUTRE DE TON CERVEAU QU'EMETTRE UN JUGEMENT. Juste pour voir. Et comme je suis de nature optimiste, je pourrais même croire que ce sera meilleur que ce que t'écris.

http://media.salon.com/2011/08/sitting_down_with_bellflowers_creator-460x307.jpg
 
NB : Je tiens à préciser que cet article est un condensé d'avis négatifs, mais que le film est
par ailleurs considéré par beaucoup de monde (dont moi) comme une petite bombe.

Mercredi 23 novembre 2011 à 12:40

Deux tournages s'annoncent très prochainement... Un au son, l'autre à la production et à la régie. Du boulot, de l'apprentissage, mais pas beaucoup d'aide de la part de nos responsables pédagogiques, pour ne pas dire aucune. Je crois même qu'on s'amuse à nous couper l'herbe sous le pied, à chaque bonne idée. Comme si le fait de nous laisser nous débrouiller financièrement ne suffisait pas, ils se sont dit, "tiens, compliquons leur la tâche, empêchons-les de mettre en oeuvre tout partenariat possible !". Mais bon, comme d'habitude, on va prendre nos gros blousons et nos grands sourires, et ça va rouler. Espérons. Quoiqu'il en soit, et pour finir, les images débiles qui me mettent de bonne humeur, c'est cool. 

http://p3t3rp4n.cowblog.fr/images/tumblrl9tfdaLmFg1qc01jno1500.png

Mercredi 23 novembre 2011 à 12:32

 Le nouvel album d'Izia (avec un packaging qui tue tout) est dans les bacs !
http://www.camilledessayage.com/blog/wp-content/uploads/2011/11/Concert-dIzia-au-transbo%C2%A9b-rob-14-490x326.jpg
 
City's calling her for a last big thrill / The noise is too loud /She can't hear a thing /
Don't you know it never lasts / She wants to go home / She feels like crying /
But why would she leaves the night and the streets / Don't you know it's gonna pass / 
Raindrops on her cheek's melting with her tears / Thunder is too big / No one hears her scream 
 

Samedi 1er octobre 2011 à 16:04

            J'aime aussi les références. Les redondances. Les clins d'oeil. Les trucs qui s'entremêlent. Alors voilà : j'ai parlé précédemment de Blue Valentine, et de Drive, que j'attends follement (il sera diffusé en VO au Cameo, qu'on se réjouisse). J'ai également évoqué (et je pèse mon mot - mon verbe, en l'occurrence) Crazy, Stupid, Love. On est d'accord que le vecteur commun de ces trois films est bien sûr Ryan Gosling (ou le torse bodybuildé de Ryan Gosling, dans le cas du dernier film cité, hum). Bref. Et donc, comme j'aime les références, je vais parler de musique. (Si jusque là, tu ne suis pas, c'est éventuellement normal...)

http://ramona.typepad.fr/.a/6a00e54eebe34788340120a5bd7e6d970b-500wi
...Tadam ! (Si tu ne comprends toujours pas, j'explique) Dead Man's Bones est un groupe de musique canadien, formé principalement du sus-cité Ryan Gosling, et de son collègue et beau-frère Zach Schields. (Haannn, tout s'éclaire !) Au compteur, un album éponyme sorti en 2009, dont le style est qualifié par notre ami commun Wikipedia d' "indie folk" et "gospel" (jugera du bien-fondé de ces termes celui qui écoutera). 

            Personnellement, je ne m'étalerai pas outre-mesure, étant donné que je n'ai pas encore écouté l'album dans son ensemble. Niveau enregistrement, on note un côté artisanal apparemment désiré, les deux acolytes s'étant fixé comme règles de ne faire que 3 prises par chanson et de jouer tous les instruments eux-mêmes. Instrumentation simple, le plus souvent guitare, piano et voix, accompagné d'un choeur d'enfants. Visuellement et en termes d'ambiance, on parle squelettes, costumes d'Halloween, et tous les articles Internet écrits sur le groupe n'omettent pas de nommer Tim Burton, apparemment unique référence en la matière. Aux Etats-Unis, c'est le label Anti (Nick Cave, Joe Henry, Tom Waits) qui a distribué l'album. Je dirais surtout que de l'amateurisme qui règne sur leur musique, et malgré les défauts, ressort un univers qui fonctionne. Après, on aime ou on aime pas, mais on admettra une chose, qu'un journaliste de l'Express a résumé en cette phrase : "Ryan Gosling est un mec énervant" : outre le fait d'être sacrément pas mal, et de faire des choix de films qui le différencient de la plupart des acteurs de sa génération, Gosling a une voix qui bute. Ouais ouais ouais. Allez, et puisque pour un groupe c'est chiant de voir les noms d'autres gens être cités pour servir de références, et malgré le fait que j'aime les références, je vais m'abstenir et finir avec quelques vidéos pour donner une idée du tout :
 


 
 
Non, attendez, j'ai un truc plus tentant avec lequel finir l'article :
Comment on appelle un chat tombé dans un pot de peinture à Noël ? Un chat-peint de Noël !
(PS: je suis totalement consciente qu'on est en octobre et que cette vanne n'est donc pas appropriée)

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