Lundi 19 septembre 2011 à 20:11

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           J'aime Carey Mulligan. Je ne saurai trop dire pourquoi, étant donné que je ne l'ai vu que dans deux films, Never let me go, et plus récemment (dans un ordre non-chronologique si l'on tient compte des sorties cinéma, donc), Une éducation. Enfin, je dis deux, mais en vérité, il semblerait qu'elle ait aussi prêté sa frimousse à Joe Wright pour Orgueil et préjugés, et à Michael Mann pour Public Enemies, deux films que j'ai vus, mais dans lesquels j'avoue ne pas l'avoir remarquée. L'un dans l'autre, je dirais que le fait que Carey Mulligan ne m'ait pas laissé un souvenir grandiloquent fait écho à mon ressenti sur les films, qui ne m'ont, l'un comme l'autre, pas vraiment fait palpiter. Bref.
           Ce que je me demande, c'est si l'on aime un acteur pour ce qu'il est, pour son charisme - et je m'abstiendrai d'utiliser l'expression bien trop usitée "sa manière de jouer", puisqu'il est évident que cette dernière dépend autant, sinon plus, du scénario qu'on lui livre et du réalisateur qui le dirige - ou parce qu'on l'a inconsciemment associé à un film, à l'ambiance qui y avait été construite, à notre émotion personnelle. Ainsi, il est évident que la frimousse même de l'actrice, son air mutin, son sourire pudique qui évacuent immédiatement tous les "colgate men and women" qui nous sont livrés au quotidien, à la télé ou dans les magazines, et sa voix également (vive la VO), ont joué. Mais le visionnage de Never let me go, ne nous méprenons pas, a été le point de départ de cette affection pour Carey Mulligan. Ce film, empli de romantisme et de poésie triste, et dans lequel il n'est jamais question de rébellion face à l'ordre établi - ce qui est, selon moi, la clé de l'intérêt du film, même si beaucoup semblent n'y avoir rien compris (ce qui entre nous me donne envie de me frapper la tête contre les murs) - m'a obligatoirement fait adorer tous ses acteurs, Carey et Andrew Garfield en tête de gondole. C'est pas ma faute, Keira Knightley, le dernier composant du trio, que je n'aimerais jamais vraiment sans pour autant la détester, ne réussira a priori jamais à me surprendre, je crois. Mais bon, puisque nous essayons ici d'affirmer qu'un film peut nous faire aimer un acteur, je vous prierai de ne pas trop prendre en compte mon "jamais". D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé Michelle Williams dans Blue Valentine, alors que bon, hein, bon... Est-il vraiment nécessaire de parler de Michelle Williams, ou du coup que peut porter à une carrière le fait d'avoir commencé dans une série pour ado absolument ridicule ? ET le fait de faire des choix de films plus que discutables ? ET le fait d'avoir l'air d'une gourde même dans un Scorsese ? Voilà.

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Tant qu'on est en mode cinéma ON, autant continuer sur les derniers films vus. Sans réel ordre :
           >> L'apollonide, souvenirs de la maison close
           >> La guerre est déclarée
           >> Crazy, Stupid, Love
           >> Un heureux évènement
           >> Restless
           >> Warrior
Pour résumer, je ne suis vraiment pas difficile en matière de cinéma, et ce n'est pas fait pour s'arranger. Mon réel coup de coeur va pour La guerre est déclarée. Même si je peux concevoir qu'on n'ait pas aimé les partis pris du film, je suis ressorti de la salle avec la volonté de tout envoyer bouler sur mon passage, et une envie de me mettre des coups de pieds aux fesses pour m'obliger à avancer. Aussi aimé Restless, tiens, et je pense ne jamais pouvoir revoir L'apollonide. Voilà pour les nouvelles inutiles. Prochains films prévus :
           >> Et maintenant on va où ?
           >> Un été brûlant
           >> We need to talk about Kevin
           >> Drive
Et il faudrait aussi que je finisse par aller voir La piel que habito, peut-être. Ah, et je vais à l'avant-première de The Artist ce soir, aussi. Bon, celui que j'attends le plus c'est Drive, hein. Paraît que la bande-annonce ne rend pas justice au film, ce qui est susceptible d'annoncer de bonnes choses. Film dans lequel joue Carey Mulligan. La boucle est bouclée. 

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           Et pour finir, ça fait 4h que je transfère des photos de mon PC au Mac à l'aide d'une clé de 1Go. Pas évident quand on espère faire un film en stop-motion de 2 à 3 minutes. Je suis pas sortie. Good luck, and good day !

Mardi 26 juillet 2011 à 17:51

Moi : Ouais ben stagner et régresser, ça peut pas faire progresser !
T'en es sûre ?

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Raphael Poulain, métier ? Acteur.
 
Quoi de neuf ? Tellement de trucs que c'est impossible de tout résumer. Restons en au principal, du coup : tournages tournages tournages... Les plus récents, Heart in a cage de Thibaut Charlut et Le tombeau de la garde de Patrick Basso.

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L'un, mené par un jeune ex-étudiant tout motivé, l'autre par un quinquagénaire tout aussi motivé, avec un facteur commun : le stress. Durant le premier, on aura failli tué un rat, et opéré une thérapie de groupe autour de ce dernier dans l'espoir de le sauver (le tabac et la peinture faisant rarement bon ménage avec un aussi petit animal), et lors du second, on aura tourné dans des lieux tous plus fous les uns que les autres, entre autres une cour impériale classée "Monument historique" où les chevaux auront détruit une fenêtre, et un village d'époque reconstitué dans un village meusien au nom improbable : Azannes-et-Soumazannes. Ce dernier aura d'ailleurs été le lieu de plein de premières fois, dont l'importance fluctue selon les points de vue, je dirais : première prise de son en chef op, premier long, première "gestion" d'un assistant, première tique collée à la jambe (câlin câlin), première envie de tuer toute sorte de volatiles (ou prétendus volatiles, tels que pigeons, poules et canards), première envie de verser une larme à la fin d'un tournage, premières bolas enflammées, .... Et puis, on se rend aussi compte en discutant avec les gens que le monde est petit, mais alors, vraiment tout petit, et que tout le monde se connaît, finalement !

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Parce qu'il serait impossible de tout détailler, de rendre compte de tout, et parce que tout ça résonne encore un peu trop dans ma tête pour en faire état comme d'un souvenir, concluons par une très logique "phrase culte", dont le caractère culte n'a pas été tant décidé par moi-même que par les autres, et dont on pourra déduire que j'ai une faculté non négligeable à sortir des bourdes, et les mecs, à les interpréter. 
 
Olivier : J'aimerais être une noix de coco, dur à l'extérieur et tendre à l'intérieur.
 
Fanfan : C'est ptêt' déjà le cas, non?
 
Moi : Non, lui il est dur de partout [...] Sur ce, j'ai besoin d'un mouchoir.
 
[...]
 
 
Photos d'illustration : Le tombeau de la garde, par Valentin Alt.

Dimanche 30 janvier 2011 à 15:24

Bonjour, je suis Sandra, Laura, Sofia, Cynthia, et cetera, et j'aime ma tronche. Il faut dire que depuis toute petite, ma mère m'a tellement couvée que maintenant que je m'émancipe, il m'est difficile de supporter le manque d'attention dont ma petite personne souffre au quotidien. Pour y remédier, j'ai fais comme toutes mes copines : je me suis inscrite à tous les réseaux sociaux que j'ai pu trouver sur la toile, je me suis fait tatouer des roses et/ou des papillons sur les épaules et/ou le dos, j'ai tenté les colorations, pris un maximum de photos de moi - fussent-elles toutes le résultat de 3h de dur labeur et de 350 prises différentes (merci le numérique), les ai publiées chaque jour sur ma page fb, polluant par la même occasion celle de tous mes contacts, et me suis obligée à répondre par la négative à chaque fois que l'on me disait que j'étais photogénique. Non, je ne suis pas photogénique. Réfléchissez bien, une belle photo n'est jamais le fruit du hasard : je suis douée. Douée du physique, douée du numérique, douée du photoshopage, le déclencheur et la souris de l'ordinateur pouvant désormais être assimilés à des extensions de mon corps. Comme les cyberpunks, je vise désormais un surpassement de la condition humaine par l'amélioration technologique de l'organisme. Et que ceux qui pensent que cette entreprise est d'ores et déjà vaine, scrutent un peu leur propre vie, tiens. On verra bien où chacun en est d'ici quelques années. Certes, je n'aurai toujours aucun diplôme, mon maquillage me servira plus à cacher mes rides qu'à mettre en valeur mes yeux, mes piercings se seront pour la plupart rebouchés après que mes employeurs m'aient gentiment posé cet ultimatum : "tu te normalises, ou tu pars", et je courrai encore après tous les mecs pour leur montrer mon nouveau tatouage situé comme par hasard entre mes deux seins, mais eux courront alors, sans que je sache pourquoi, dans la direction opposée, quand ils sont à l'heure actuelle tous près à me tripoter. Mes amies, bien moins fantasques que moi, se seront focalisées sur leur job, leur vie de famille, leurs "autres" amis - tu sais, ceux qui ne m'arrivaient pas à la cheville en termes de caractère et de capacité d'abnégation - et oublieront de répondre à mes messages, mais qu'importe, dans leurs coeurs, je serai toujours là, je le sais. Je serai toujours là, car je les aurai marquées, et qu'importe si l'on parle de moi comme de "l'immortelle gamine" ou comme "la pauvre petite gosse abandonnée à son sort" ; ça me rappelera cette époque bienheureuse où tous se dépêchaient de commenter mes statuts, de me dire que je suis "trop une bonnasse", et qu'ils seront toujours là pour moi. Certes, je serai tout ça à la fois, une icône de l'esthétique hard rock à 50 ans, un condensé de la mentalité adolescente avec ce qu'elle comporte de positif et de moins positif, mais qu'importe, car je serai la seule à ne pas avoir renoncé à mes idéaux. C'est ce qu'ils voudront dire, même s'ils n'en sont pas conscients, par "elle n'a pas grandi". Et en attendant, ne rêvez pas, mettez vos espoirs en sécurité dans un coin de votre tête, je n'arrêterai pas subitement de m'exposer, ne vous laisserai pas une seconde de répit entre chaque actualisation de page. Je suis là, et le resterai, tout comme la rose sur mon épaule ne subira jamais les foudres du laser.

Mon corps n'est pas une oeuvre d'art, il est l'objet que je livre aux fluctuations du marché.
Je suis une pétasse siliconée, cliquez sur "ajouter au panier".

Dimanche 23 janvier 2011 à 19:01

Ce qu'il y a de bien, avec ce blog, c'est qu'il y a toujours une personne, souvent autre que moi, pour le ramener d'entre les morts. Oui, souvent, quelqu'un, qui m'alpague au détour d'une bière ou en plein creux d'une conversation, et qui, par ses remarques, ne fait pas moins que plonger sa main en pleine terre pour choper ce blog par le bout des cheveux, et le tirer une nouvelle fois, et avec vigueur, vers le monde des vivants. Alors si tu as un jour été cette personne, en tant que porte-parole de cette page web : mes plus sincères remerciements. Car comme chacun sait, s'il fallait attendre sur ma motivation pour qu'un nouvel article soit écrit, on attendrait longtemps. Là, par exemple, je me demande si je n'aurais pas plus ma place à l'étage du dessous, à assister ma mère dans la préparation du repas, plutôt qu'à perdre du temps à écrire des lignes que presque personne ne lira. Mais je dois m'en remettre à mon expérience, car plus d'une fois, on me l'a démontré : s'ils ne sont pas nombreux, les lecteurs de ce blog sont exigeants, pour ne pas dire désespérément acharnés. 

Que dire alors ? Vous parler des derniers films vus au ciné, encore, et quitte à être redondante (car oui, cinéphiles aguerris, ne me faites pas croire qu'Allocine et les commentaires de ses visiteurs ne vous suffisent plus) ? Certes, je pourrais déblatérer sur Somewhere, qui m'a quasiment laissée de bois (mon attendrissement envers Elle Fanning mis à part), Même la pluie, dont je ne saurais dire dans quelle mesure je l'ai apprécié (mes attentes étaient sûrement trop grandes, et le groupe du 3ème âge m'accompagnant trop agaçant), Love... que je suis allée voir, je l'avoue sans vergogne, seulement pour la promesse de voir nu Jake Gyllenhaal pendant à peu près 2h (et ce, comme un sacré paquet de personnes que je connais. Quant aux filles de 22 ans qui prétendent ne plus se comporter comme des adolescentes en rut, je leur cracherais au visage seulement si mon éducation me le permettait), Au-delà, dont je n'hésiterais pas à dire que c'est gâcher du temps que de ne rien apporter sur un sujet pareil (et pour lequel j'avais au demeurant de fortes idées préconçues), The Social Network, que j'ai trouvé passionnant, et à propos duquel je ne comprends pas cette remarque que l'on m'a faite : "tu vois tu m'aurais pas dit que c'était de Trent Reznor j'aurais dit qu'il y avait même pas de musique dans ce film", ou de Another year, que j'ai trouvé très juste sur certains points mais très déprimant sur beaucoup d'autres.

Et voilà, et maintenant que j'ai fais ça, personne n'est plus avancé. Histoire de continuer sur ma lancée d'informations inutiles, j'ajouterai que je me rends à Paris de mardi soir à jeudi midi, pour passer un entretien dans une boîte de prod ciné mystère, et qui sait, si cela pouvait porter ses fruits, mon année pourrait peut être s'avérer sauvée.

http://www.madmoizelle.com/wp-content/uploads/2010/12/semaine-mythomane-nicolas-bedos-304x194.jpgCeci étant, je vous laisse à vos occupations et retourne enfin aux miennes,  avec le sentiment du devoir accompli, ce qui ne gâche rien à l'affaire. La semaine prochaine (DATE APPROXIMATIVE), je vous parlerai de Nicolas Bedos et de sa faculté à me faire me rendre compte de mon cynisme latent (je rigole hein, bien sûr qu'il n'est pas latent mon cynisme). 

Je retourne à une semaine de projets culturels, de sociologie des professions, d'usages artistiques d'Internet et de politiques du cinéma, non sans enthousiasme *khuf khuf* mais avec grande fatigue également. Voilà, et comme dirait l'autre (cf plus haut) :

POUR MOI CE FUT UNE SEMAINE DE MERDE, ALORS IMAGINEZ CE QUE JE PENSE DE LA VOTRE.

Lundi 6 décembre 2010 à 13:16

Ce blog est passé tout près de la mort maintes et maintes fois, mais force est de constater qu'il résiste, le bougre !

Tout d'abord, histoire de faire écho à un article précédent, je me dois de dire que je suis très contente pour Hindi Zahra, qui a largement mérité son Prix Constantin gagné il y a peu... Ca fait toujours plaisir :)

 

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Photographie François Maréchal

Ensuite, de préciser que mercredi dernier, je suis allée voir les deux sorties ciné de la semaine dirons-nous, et que c'était loin d'être inutile. De quoi relever le niveau général ! Et puis, rester jusqu'au bout du générique pour voir les noms de deux personnes que tu connais s'afficher, ça a suffi à me réjouir pour la journée ! Vive les stagiaires déco ^^

http://www.cinemovies.fr/images/data/affiches/2010/tn-a-bout-portant-19831-793195893.jpg http://www.cinemovies.fr/images/data/affiches/2010/tn-machete-19081-73460712.jpg
 
Et pour finir le petit laïus cinéma, je sors du tournage d'un court-métrage qui a duré 2 jours, et j'espère que le résultat sera cool. Et longue vie au Totem, à Maxeville, sans quoi plus grand-chose ne serait produit sur Nancy...

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