Mercredi 14 juillet 2010 à 18:22

CE BLOG N'EST PAS MORT, LE RETOUR !

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Ceci est chez moi, et si ceci fait peur c'est normal. 
Ceci une affreuse contrée pleine de jeunes vandales qui braquent les autres jeunes.


Wahou, bonjour moi-même depuis un peu plus de deux mois ! Bon, étant donné que je n'ai d'avis que sur peu de choses et que ma vie ces jours-ci n'est pas bien palpitante, je vais encore me contenter de raconter des inepties (ce à quoi quiconque ayant déjà rôdé ici se sera déjà habitué) !

Déjà, la cadence de visite des cinémas s'est pour ma part avérée plutôt élevée les semaines passées, et ça fait du bien, car mon cerveau, que dis-je, l'ensemble de mes cellules et tout ce qui peut constituer mon fragile petit corps, commençait à paniquer face au manque qui s'emparait de lui ! Donc, j'ai sous mes yeux une douzaine de tickets, et je suis atérée par ma capacité à aller voir de la m**** (oui, désormais je me censure moi-même, la vulgarité n'ayant plus sa place dans ma bouche, ou ici, dans mes doigts). M****, mesdames et messieurs, est bien entendu l'euphémisme généralement employé pour désigner un "petit ou gros navet hollywoodien, généralement caractérisé par ses acteurs bankables et ses scénar' dénués de toute complexité mais emplis soit d'action soit d'une stupide et niaise romance (soit, et la majorité du temps, des deux !), éléments indispensables pour appâter l'adolescent(e) moyen(ne)". L'adolescente moyenne, d'après ce que je vois là, c'est aussi moi. Bref, je ne vais pas me faire plus de mal, je dirai juste :

18.06 - Prince of Persia, Les sables du temps
21.06 -
Eyes of war (Triage)
21.06 - Mammuth
22.06 - When you're strange
22.06 - Les mains en l'air
23.06 - Sex & the city 2
25.06 - Dog Pound
28.06 - Bébés
30.06 - Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
01.07 - Tournée
01.07 - La disparition d'Alice Creed
08.07 - Twilight 3, Hésitation
14.07 - Tamara Drewe

Bon, ceci sans compter les nombreux films d'horreur bateaux vus dans notre chambre salle de ciné perso (chère, tendre, et riche moitié, merci ! [HUMOUR]), et en prenant de l'avance, car en vérité je ne vais rendre visite à Tamara que ce soir. Je regrette un peu de ne pas avoir vu plus de choses intelligentes, d'auteur, ou avec un minimum d'ambition, mais vu les déceptions passées vues au Caméo, je commence à me méfier des trucs qui ont l'air intéressants et qui durent en fait une éternité. Rien n'est pire que de s'emmerder au cinéma... Mon courage prend donc parfois ses jambes à son cou et va se carapater au plus profond de moi-même, me laissant seule avec ma non-motivation. Passons.

Je retiens donc surtout Eyes of War, When you're strange qui, sans être transcendant, est quand même drôlement bien foutu (et pour ma culture en chute libre ces temps-ci, utile), Dog Pound, Tournée... Oui oui, j'ai bien mis 2 films français dans cette liste, je sais, c'est dingue et à peine croyable. Remarquez, je pense que la presse devrait parfois fermer sa grande bouche (ou reboucher son stylo, ou éteindre son ordinateur, on voit ça comme on veut), parce qu'à force de crier au génie et de décerner des prix à tours de bras, nous, pauvres spectateurs facilement dupes, finissons par nous attendre à aller voir, qui sait, la 8ème merveille du monde, et vu que ce n'est pas le cas, ça dessert  finalement le film plus qu'autre chose. Enfin, peut-être pas, si ça peut encourager les gens à y aller, mais bon. BREF. Tout ça mis à part, Millénium le second du nom était moins bien que le premier, et long, mais alors très long à démarrer... Et La disparition d'Alice Creed, finalement pas si mal. J'ai surtout aimé l'apparition du titre à la fin. Mon cerveau a trouvé ça génial, de se faire en quelque sorte berner comme ça. Qui aura vu le film comprendra. Et puis l'accent anglais... Hum.

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Ah oui, et pour finir, ce petit laïus nous permet aisément de dire que Gemma Arterton est carrément en train de se répandre un peu partout. Good for her. Moi j'dis qu'elle devrait se méfier, mais bon, ce n'est que mon avis. Mais fût une époque où le cinéma français était tellement infesté de Ludivine Sagnier qu'une simple mèche blonde suffisait à me provoquer de l'urticaire. Ah ah. D'ailleurs, dans la rubrique 'info people', madame s'est tapée Nicolas Duvauchelle et sort (est mariée?) maintenant avec Kim Chapiron (Dog Pound). Je n'ai aucune idée de comment je sais ça. Ah si, on cherchait l'âge de Chapiron sur Wikipédia. Et de fil en aiguille...

Bref, si je suis bonne à brûler, faites-moi signe !

Lundi 3 mai 2010 à 18:01

Bonjour, il est 17h51 !

Petit compte-rendu du moment :

- Une semaine de révisions intensives en méca/maths/physique
- Un concours de l'ENSATT lundi prochain

Et surtout, surtout :

http://www.imaginoscope.net/Realisations2009/Wheelfall/428x60_wheelfall.gif
WHEELFALL + 11 autres groupes pour le tremplin EMERGENZA
c'est CHEZ PAULETTE (Pagney-derrière-Barine, 54)
le samedi 8 mai et ça commence en fin d'après-midi !

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Dans le même registre, n'oublions pas chers amis que l'EP des Wheelfall, qui, mesurons nos propos, envoie du bois,
vient de sortir, et il est disponible en téléchargement gratuit et en vente par Paypal, le tout, sur leur myspace, à savoir, ICI.

Vendredi 9 avril 2010 à 22:40

Aujourd'hui, je viens en toute innocence vous parler d'un de mes quelques coups de coeur de l'hiver d'il y a deux ans. De quand j'étais à la Maroquinerie, oui oui. Elle s'appelle Hindi Zahra, elle est toute gentille, toute posée. Sa maman aussi, qui patientait sans oser avancer dans l'entrée, ne sachant pas si elle avait ou pas le droit d'entrer... jusqu'à ce que je pousse la porte et tombe sur elle ! Bref, madame faisait la première partie de Krystle Warren... Quel concert ! Imaginez-vous, ou représentez-vous, pour ceux qui la connaissent, la petite salle de la Maroq, bien remplie, et l'ensemble du public, et des techniciens (moi la première !), entrés tous ensemble dans une espèce de lévitation continue de plus de 2h ! Autant le dire, du très beau spectacle. Quoique non, ce n'étais pas du spectacle. Se donner en spectacle, certainement pas. Leur musique ? Loin d'être spectaculaire... Mais quel calme, quelles voix, quel partage... !

http://www.rss-emi.com/var/emi/storage/images/blue_note/hindi_zahra/nouvel_album_2009_fr/photos/photos_de_hassan_hajjaj/photo_de_hassan_hajjaj/418896-2-fre-FR/photo_de_hassan_hajjaj.jpg
Hindi Zahra, c'est la berbère ayant vécu au Maroc, entourée d'une famille musicienne, qui a grandi entre le raï, le châabi, les divas égyptiennes, la musique traditionnelle berbère, et plus tard, la musique et le groove afro-américains. Sa musique, ça sent tout ça, et le jazz, et le blues. La voix s'y prête, les bijoux et les couleurs s'y rajoutent... Que n'importe lequel de ces foutus intolérants qui peuplent le monde ose venir me dire qu'il y a plus beau que cette beauté là, celle qui vient d'ailleurs. Je l'empoignerai de force. Allez voir HZ sur scène, petite de préférence. Vous verrez.
 
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Ca c'est elle. Ca c'est son album.
 
Et puis, je ne peux que l'aimer : elle a un site Internet. Oui messieurs dames, à l'heure du "tout-myspace", elle a un site. Un site aux couleurs de son album, avec des photos, une bio, de quoi acheter sa musique, de quoi la voir chanter aussi, en vidéo. Et d'ailleurs, je dirais que Tony Gatlif ne m'a pas vraiment convaincu dans son rôle de réalisateur de clip. Ah, aussi, et surtout : des tonnes de concert, un peu partout. Ca se passe ici :

 

Jeudi 1er avril 2010 à 15:58

« Moi qui étais aphone en me réveillant, et qui n'ai retrouvé ma voix qu'aux alentours de 13h,
j'ai fini la soirée en me battant contre un limiteur, et devinez-quoi... J'ai perdu ! »

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Circonstances et coïncidences.
Je trouve ce titre plus que sympathique et relativement révélateur de ma journée d'hier. Disons-le clairement, la journée en question était placée sous le signe de la malchance, de la poisse, de la déveine, de la scoumoune, bref : ce n'était pas mon jour. Résumons la chose : réveil à 6h25, après n'avoir quasiment pas dormi, et grande nouvelle : je ne suis plus en mesure de parler. Ma voix, mon subtil et fluet filet de voix, que je chéris tant d'habitude, s'était envolé, disparu. Nouvel endormissement (ou tentative de), et de nouveau, réveil : les choses en sont toujours au même point, pas d'amélioration notable. Matinée placée sous le signe de l'auto-médication, et autant le dire, j'aurai tout essayé : spray pour le nez, pour la gorge, sachets de poudre pour le rhume, cachets pour la fièvre, solution buvable homéopathique... Les divers symptômes qui m'avaient envahi la veille (fièvre, mal de tête, de ventre, gorge, etc, je ne vous épargne presque pas les détails ma foi !) diminuaient, certes, mais pas forcément de manière significative. Qu'importe, il en faut plus encore pour me décourager. En même temps, ai-je envie de dire, un partiel à 14h, ça oblige un peu à se sentir de taille. De taille à quoi, je me le demande encore quand je vois le résultat du dit partiel, mais bref, de taille à quelque chose, a priori. 13h et quelques, début de miracle : quelques-unes de mes capacités vocales commencent à refaire surface. Émerveillement total de ma part, d'autant qu'au fil des heures, l'état de mes cordes vocales et de mes poumons semblait sur une pente ascendante. Ellipse temporelle, 21h15 : départ pour le concert d'Izia, à l'Autre Canal (oui, entre temps, je me suis décidée à acheter ma place). 21h45 : début du concert, Izia entre en scène, seule avec sa guitare, peu d'éclairage, le début de Life is going down s'égrène. Un seul mot : magnifique. Refrain, entrée des musiciens, le rock intervient. Une chanson, puis deux, puis trois. Lola, Back in town, The train, ... Arrivée au bout de la cinquième ou sixième chanson, moment de flottement sur scène. Izia s'avance, l'assurance qui avait caractérisé le début dhttp://p3t3rp4n.cowblog.fr/images/Capturedecran20100401a160812.pnge sa prestation semblant s'être subitement envolée :
"Je suis vraiment désolée. Pendant la troisième chanson, je me suis rendue compte que je m'étais vraiment pétée la voix, ça fait trois chansons que je fais du bout des lèvres..."
Autant le dire : Ou comment lancer une vague d'inquiétude et de doute au sein du public. Les têtes se tournent, on se fixe dans le blanc de l'oeil, l'air anxieux. 
"Je suis désolée, je sais que vous en avez rien à faire, vous vous avez payé votre place, the show must go on comme on dit mais là..."
Et là, devant un public partagé entre l'inquiétude que le concert s'arrête et le sincère sentiment d'être désolé pour elle, Izia tente tant bien que mal d'empêcher ses larmes de couler, mais finit par se retourner pour les essuyer... Alors là, autant être honnête, j'étais fatiguée, malade, elle avait pas, mais alors vraiment pas l'air bien, j'ai carrément flippé ma mère que le concert s'arrête. Pensez-vous ! Quand on prétend faire du rock, qu'on se pointe en mini-short sur scène,  et qu'on a plusieurs centaines de personnes devant soi, dix-neuf balais ou pas, plus de voix ou pas, on a un peu l'obligation d'assurer. Et c'est ce qu'elle a fait. Au début, avec plus ou moins de difficultés, surtout sur les parties douces et plus subtiles où la précision s'imposait, puis petit à petit, notamment sur les parties très énergiques, de manière efficace et réussie. Quelques autres chansons de son album, des nouvelles, d
eux je crois, supers musiciens, bonne énergie sur scène, j'étais venue pour bouger : pari réussi. C'était marrant de l'entendre s'énerver :
"Ah putain, ça m'énerve, je déteste être comme ça !"
Oublions un peu les problèmes de voix de madame, passons donc aux miens ! J'ignore si c'était par esprit de cynisme ou par pur sadisme, mais arrivé vers la fin du concert, au milieu de Disco Ball, Izia nous lance : "Hé ! J'avais pas vu, mais y'a mon jouet préféré là-haut !". Là, ça doit faire un effet bizarre vu de la scène, mais imaginez toutes les têtes du public se tournant petit à petit dans la même direction. Avec du mal et un temps de compréhension étonnamment élevé (bravo Marine !), j'aperçois enfin le petit limiteur installé dans cette grande salle de l'Autre Canal. Et là, vous l'aurez deviné, elle n'a rien trouvé de mieux que de nous faire crier le plus fort possible. "Je vous fais crier les filles contre les garçons, parce que généralement c'est quand il y a une guerre des sexes que vous vous montrez le plus performant !". Ah ben j'ai envie de dire, c'est pas faux. Bon, là aussi, je vous le donne en mille, on a gagné contre les mecs. "Je préfère finir avec les filles parce qu'on a un truc nous, c'est qu'on est construites de manière à ce que lorsqu'on se met à crier, c'est physiquement insupportable". Ok, ça peut paraître complètement stupide comme jeu, j'avoue, mais elle avait promis que son guitariste se mettrait à poil, et puis... Non, et puis j'ai pas d'excuse. Toujours est-il que voilà, entre ça, les cris pendant les chansons, les rappels, etc, ben... J'ai fini la soirée... en ayant de nouveau perdu ma voix.
Bref, revenons à nos moutons, à savoir Izia (la pauvre, bonjour la comparaison). A force de l'entendre s'excuser, dire qu'elle était désolée, et de la voir assurer quand même son concert de manière incroyable, je commençais réellement à mettre en doute cette histoire de voix cassée. Je me disais, encore une jeune starlette hypocondriaque qui aime se faire plaindre. D'accord, mais elle a fini en nous expliquant qu'elle sortait d'une laryngite, qu'elle n'avait pas sorti une note depuis une semaine, et j'ai vérifié, les concerts précédant celui-ci ont été annulés. D'accord, je concède que je suis vraiment médisante. Et je concède que voix cassée ou pas, elle a du morfler, et elle a géré.

Pictures mania.
Bref, ceci étant, Izia en concert, ça ressemble à peu près à ça :

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Désobligeance obligée.
Je n'ai pas aimé : la tendance à la clapclapophilie, entraînée aussi bien par le public que par Izia elle-même ; la manière de "(trop) se faire voir", du style j'attends quinze ans les applaudissements, je m'excuse environ un million de fois (bon, elle est jeune aussi), et j'en passe que j'ai oublié ; les pépettes d'à côté, exemple remarquable d'une génération gavée à la malbouffe télévisuelle, à l'exposition facile de l'image, qui ne savaient rien faire d'autre que crier, du bout de leurs talons et de leurs mèches décolorées : "Petit bateau, petit bateau, la pub petit bateau !". Précisons : Izia a collé son nom et sa chanson sur une de leur pub ; je n'avais qu'une envie, les regarder dans les yeux et leur lancer : "Let me alone ça fait trois mots, c'est pas comme si on pouvait considérer que ça fait trop pour ce qui vous sert de cerv
eau, si ?!" ; quant à la fin en soutien-gorge, je suis dubitative : quelle limite entre le féminisme et l'exhibition inutile ? Bon, heureusement, elle a rattrapé la chose elle-même par auto dérision: "J'ai perdu ma voix, j'm'arrange pour que vous mattiez mes seins, c'est n'importe quoi".

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Les mots de la fin.
"Ah, on m'amène un remède de grand-mère. 
Rien de bien grave, coke, héro, LSD...
Ah ça va plus ! J'ai une subite montée de mirabelle !"

©rédits  photos : Nicolas - Le HiboO
Et tant que j'y suis, une autre site avec de jolies photos d'Izia :
Stéphanie Toselli

Vendredi 19 mars 2010 à 13:35

Derniers instants à Nancy avant le retour dans ma contrée lointaine... Je m'auto-souhaite un bon week-end, plein de Lolita et de cinéma subjectif. Qu'un peu d'aide et de motivation me soient envoyées... Et bon 19 mars à tous ! -_-'

Ps : comment je tape mes titres d'article, moi, si les crochets n'existent pas sur le clavier Mac ? Ah, j'vous jure...

http://i212.photobucket.com/albums/cc212/cristof_photo/Lolita07.jpg(à peu près mon expression actuelle)

"Est-ce qu'il est mort parce qu'il a raté sa vie, ou parce qu'il a mangé trop de patates à midi ? Finalement, Proust, c'est très accessible !" (J.)

"L'éducation nationale a bâclé sa restauration, y'a un trou dans le photogramme !" (J., à propos des Parapluies de Cherbourg de Demy)

"Ah, voilà, et pis on met plus de majuscules ! En majuscules, c'est scolaire, sans majuscules, c'est ARTY !" (J., à propos du générique des Parapluies de Cherbourg de Demy)

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