Une épaisseur sans précédent...
c'est pas mal pour un titre, non ?
Résumé-le-plus-rapide-de-la-Terre parce qu'il est quand même 01h18 :
Till : "Mon ampli, moins y marche, moins j'l'aime... C'est un peu comme Bat Bat, moins y marche, ... Ah non !"
Fin du concert, zonage dans le hall de la salle, avec une Marine en mode *j'ai 5 ans et je trouve ça très amusant de m'amuser avec des béquilles*. Départ pour l'antre du maître, à savoir l'appartement de Baptiste, sortie du pack de bières et des pâtes aux tomates. Redescente dans l'enfer Mulhousien pour aller récupérer la nouvelle idole à Pauline, merde ça m'a échappé, pardon, j'la refais. Redescente dans l'enfer Mulhousien à deux (Bat Bat et moi), pour aller récupérer Alex des Justin(e), le seul à avoir bien voulu venir nous tenir compagnie. Ce qui donna d'ailleurs lieu à des moments inoubliables à question d'avoir un humour quelque peu DOUTEUX :
Alex : Mais euh... t'es avec ?
Moi : Hein ?
Alex : Bat Bat, t'es avec ?!
Moi : AHahhahahAhaHAHAHAHAH...
Alex, perplexe devant ma crise d'hilarité soudaine : ...
Bref, les discussions philosophiques et ô combien existentielles s'enchaînèrent toute la nuit sur fond de musique punk'n'rock'n'rollienne, avec, au programme, une quantité incommensurable de clopes et des blagues assez amusantes (chacun son humour, comme disait l'autre) :
Bat Bat, se mettant en face d'Alex : bon ben j'vais changer d'place !
Moi : ah ouais, tu t'mets là comme ça tu peux regarder ton idole dans les yeux ?!
Bat Bat : bah ouais, voilà, c'est ça !
Quelques minutes plus tard, en écoutant le nouvel album des Justin(e) :
Bat Bat, chantant : Mais non tout n'est pas subjectif, ne méprisons pas le réel... [...] Mais... tu l'penses vraiment, ça ?"
Alex : ben... ouais !
Bat Bat : ah... merde !
Moi (à alex) : Ah ben ça y est, t'es plus son idole !
Bref, la nuit continua, la fatigue se fit sentir (ou pas, mais bon, des fois faut bien se montrer raisonnable), et le vil Bat Bat nous colla avec lui dans son canapé dépliable alors que le barbu Marius et la bienheureuse nouvelle idole du peuple (ah non, que Pauline en fait) profitaient du lit deux places... et que Guillaume, dont je n'ai pas encore parlé jusqu'ici pour la simple et bonne raison qu'il s'était torché en loges pendant le concert, s'affalait de plus en plus, tout en ayant quelques sursauts permanents, sur les deux fauteuils du salon.
27 Oct. Re-Concert de Dolores Riposte, Justin(e), Guerilla Poubelle. Au petit matin (midi). L'ensemble de la tribu s'éveille enfin, les hommes vont chercher la nourriture (croissants) pendant que les femmes restent pour faire le café... Puis, l'ensemble de la tribu déguste avec bonheur, vu l'appétit qui est le sien, ce copieux petit-déjeuner, et tente de reprendre conscience, des cernes de 4 km sous chaque oeil et des odeurs nauséabondes se dégageant dans la pièce déjà plus qu'enfumée de la veille. Puis, de fil en aiguille, l'heure arrive où il faut songer à quitter les lieux pour rejoindre la fameuse et inespérée contrée des Vosges, où se déroule le concert du soir, dont l'affiche est la même que la veille (histoire de vous montrer à quel points on est CON !).
*vroum, vrouuuum* (bruit de la voiture sur la route Mulhouse-Epinal). Déposage express de Guillaume chez lui, puis retour chez mon papa histoire de déposer la voiture et de se prendre une petite engueulade au passage, pour des raisons aussi obscures que de soit-disant déglingages de phares (boarf !) et de prendre une douche express en ce qui me concerne. Dégustation de bières pour ces messieurs en patientant. Retour chez ma dear mother, histoire que Pauline, deuxième et dernière personne réputée hygiénique dans la petite bande, prenne elle aussi sa douche. Départ précipité pour Epinal, car nous sommes en retard, nous sommes en retard, en retard, en retard, nous sommes en retard. Récupération express (ou pas puisqu'en plein coeur d'Epinal) d'une certaine grenouille, à savoir Morgane, ou "Sa Dulcinée" comme elle fut récemment rebaptisée. Détour express (toujours) à Dogneville chez Sire Baptiste pour récupérer la sono du soir, à savoir 2-3 amplis, préamp' et autres pieds de micros qui, non contents de se battre en duel, ont préféré peser dangeureusement de tout leur poids sur notre modeste moyen de locomotion, et re-départ pour Rupt-sur-Moselle. Arrivée (enfin !) au fameux bar dit Le Rupt'Stic, avec une Marine qui insiste pour se garer derrière, un Bat Bat qui insiste encore plus pour se garer devant, et finalement une Marine trop contente d'avoir raison lorsque l'ensemble du peuple Ruppéen (car tel est le nom qu'on donne aux habitants de la commune) lui demande d'aller se garer derrière. Bref, déchargement du matos sous la pluie et dans une énorme flaque d'eau placée, je vous laisse deviner, juste à l'arrière du coffre, ben oui bien sûr !
Bref, à partir d'ici, les souvenirs se font moins précis, les balances s'enchaînèrent, nous partîmes ensuite à la chasse histoire de trouver de quoi se rassasier (pâtés lorrainnnnnns !!!), l'alcool coula à flots (ah non), les discussions allèrent bon train, les copains se pointèrent, et HOP ! Le concert débuta, nous-mêmes baignés dans une ambiance, comment dire... très... enfantine ! L'âge de certaines personnes du public nous rapellait plus celui de notre petit cousin venant de naître que celui d'un confrère pogoteur quelconque. Bref, le concert débuta... Un concert qui restera dans les annales, mesdames et messieurs, tout comme le Rupt'Stic, bar dans lequel il se sera décidément passé les choses les plus folles que l'on ait jamais vu en soirée ! Donc, chose improbable, une coupure d'électricité vint stopper le concert des Justin(e), ce qui donna lieu à des évènements assez drôles, comme le public continuant de chanter. Ou encore de jeunes demoiselles faisant des remarques tout à fait appropriées et non moins dénuées de sens et d'intérêt, du genre :
"Ah mais la batterie elle continue à marcher ? Ah c'est parce qu'elle est pas électrique ? Ahhhh..."
Merci bonsoir. Comme quoi un concert de punk-rock ça peut être instructif, ahAH ! On rigole, on rigole... Bref, le courant finit par être rétabli (merci aux hommes beaux, forts et intelligents capables de... tirer des rallonges) et, encore une fois, nombre de collaborations vinrent ponctuer ce concert décidément pas comme les autres. Notons au passage qu'après avoir essayé de survivre durant Guerilla Poubelle, l'ambiance pendant Justin(e) pourrait nous paraître légèrement moins survoltée, mais il n'en est rien. Il n'en est rien car nous avons quand même réussi à porter Pauline dite Jean-Claude sur nos épaules pendant UNE CHANSON ENTIERE de manière à ce qu'elle fasse des coeurs avec ses doigts en direction de sa nouvelle idole, qui lui a d'ailleurs bien rendu son amour en lui dédicaçant en partie la chanson sur Jean-Claude Suaudeau.
Bref, passons. Le concert se termina, et 5 personnes sur 5 avait chez nous investit dans un t-shirt Justin(e). A croire que ce sont des prophètes. Ah non, c'est parce que ce sont des idoles. J'avais déjà (presque) oublié ! Par la suite, certains copains s'en allèrent, d'ailleurs, notons au passage que la prochaine fois, Monsieur le créteux-qui-ne-l'est-plus-mais-le-restera-toujours-dans-nos-coeurs-et-nos-esprits-de-Pocahontas-repentis, que je dois taper du poing sur le bar, ou pour paraître plus distinguée, que je dois pointer l'index en direction du zinc, tout cela dans l'unique but que Monsieur me fasse la bise pour me dire au revoir... Eh bien ça se passera MAL !
Quoiqu'il en soit, nous continuâmes, en bons rebelles que nous sommes, à boire (surtout de l'eau et du diabolo à la menthe), à regarder de manière amorphe et inutile les groupes remballer leur matos et le charger... D'ailleurs, notons en passant que lorsque j'eus la bonne idée de sortir dehors voir où en étaient les Justin(e), j'eus droit à un :
Un mec : Hé, hé ! Attends !
Moi : Quoi ?
Un mec : Ben euh... le mec là-bas il demande si tu veux pas venir dans le camion ?!
Moi : Euh... non désolée je crois que ça va pas être possible !
Un mec : T'es sûre ? Non mais sérieux, y'a d'la place et tout... Pis demain on va à Lille, ça peut être sympa... non ?!
Moi *sourire forcé*
Bref, à force de rangement, de coups de gueule de Marilyn concernant la fermeture imminente du bar, et de petits foutages de gueule concernant la voix de canard-emo de certains :
"Hé, hé ! Il est où Jérémy ? Hé, il est où Jérémy ?!"
...vint le moment tant attendu : le départ pour le camping ! Oui oui, celui-là même où on te dit, pour trouver la route, de suivre le camion, puis finalement "non vas-y on va plutôt suivre la voiture", et que finalement la voiture ne passe jamais devant la sortie du parking, et que donc finalement c'est à toi et ton petit cul de trouver le camping TOUT SEUL ! Heureusement, on y arriva sans trop de difficulté, on se gara avec un peu plus de difficulté, puis on trouva le bungalow sans aucune difficulté.
Bref, la soirée se déroula dans la bonne humeur la plus totale, les 3 groupes (Dolores, Guerilla et Justin(e)), Bat Bat, 6 intrus (dont nous) et 2 nanas au QI particulièrement élevé (si si... hum...) étant présents... Fred Dolores eut la bonne idée de filmer la soirée, du coup la caméra passa de mains en mains (ce qui me donna la chance ultime de filmer l'oeil d'une des donzelles super-gâtées intellectuellement). Fab continua à nous faire montre de son humour de minute en minute en pétant à la gueule d'une des donzelles (toujours la même, comme quoi, peut-être pas si gâtée que ça, finalement...), et introduit dans la conversation des blagues de la mort en rapport avec l'expression désormais culte de la bande : "C'EST EPAIS !".
Marius : Mais ça veut dire quoi en fait, "épais" ? Parce que j'entends tout le monde le dire mais...
Alex : Epais, c'que ça veut dire ? Euh...
Marius : ça veut dire que c'est génial, euh... ?"
Moi : C'est comme, euh... C'est du LOURD !
Alex : Ouais ouais voilà, c'est ça !
Marius : ah... ok...
Moi : ça envoie du bois, quoi !
Marius : CA ENVOIE DU BOIS ??!!
Moi : Quoi, tu connais pas ? "C'est du lourd", "ça envoie du bois", "tous les samedis matins on s'fait un sapin"... BIENVENUE DANS
LES VOSGES ! AHAHAH...
Marius : "Ah ok... c'est épais... Mais pourquoi SWORD alors ?!
Fab, rattrapant la conversation en route : C'est EPAIS ! C'est SWORD quoi ! EPAIS... EPEE... EPEE, SWORD !? Et pis on peut faire plein d'trucs... avec des pets ! AHAH...
S'ensuivit une crise d'hilarité assez impressionnante, pour ne pas dire hallucinante, entre Fab et Alex, qui nous fit nous poser des questions sur leur état de santé mentale ET physique, et aussi peut-être sur notre penchant assez hermétique à leur humour, je sais pas... Bref, vint mon tour de sortir des phrases connes, comme quoi tout le monde, même les meilleurs, y passe :
Moi *regard perplexe*
Taz : Quoi ?
Moi : Non, non, rien...
Taz : Non mais quoi ?
Moi : Ben... rien. J'me disais juste que t'es vachement grand en fait...
Taz : Ah... Ah bah ouais, désolé... Bon ben j'me rasseois alors !
Moi : Non, non, ça va... C'est juste que j'me le dis à chaque fois que tu t'lèves... J'crois que j'pourrais me la faire 15 fois d'affilée cette remarque, c'est fou...
Bref, pour finir, vers 4h et quelques, les dernières personnes allèrent pisser, puis recupérèrent leurs sacs de couchage dans le baisodrome d'à côté, les portes furent fermées, les rideaux tirés, les lumières s'éteignirent... Et l'ensemble de la communauté se plongea avec difficulté (les rires nerveux et autres discussions inutiles m'obligèrent à ressortir les boules quiès) dans un sommeil profond. J'eus à peine le temps de saisir une excellente remarque de la part d'Elodie Justin(e) : "Eh n'empêche, ta nana, là, Fab... qu'est-ce qu'elle était coooonnnnne...". Juste le temps, puis je m'endormis, et... fut réveillée de nouveau par mon réveil. Il était 7h, l'heure de se lever, de réveiller Marius et Pauline, d'embarquer ses clics et ses clacs, d'aller acheter à la boulangerie de quoi se restaurer et de rentrer sous une pluie battante vers Epinal... Ah non, ça c'est la route pour Mulhouse, tiens !
Ouais bon ok, considérant ce que j'ai pu écrire au début de cet article, j'avoue ne posséder absolument aucune notion de "bref", "court", ou "rapide"... Mais quiconque était avec nous ce week-end comprendra mon désarroi... Et puis surtout, j'en connais que ça fera bien rire de relire des passages de cet article, quand ils seront vieux, aigris et au bord de la chute en plein Alzheimer... Alors si l'envie vous prend de me faire remarquer que je suis accro aux pavés et que je ne sais pas me contenir... Eh ben faites-moi le remarquer, de toute façon, c'est le cas ! MERDE !