Petite photo du tournage du week-end dernier... On peut y voir l'actrice principale, dont le nom, pour des raisons évidentes, sera passé sous silence ; la figurante, dont le nom, pour des raisons plus basiques (à savoir, je ne m'en souviens plus), sera également passé sous silence ; et moi, la preneuse de son, dite aussi perchgirl (terme agréé récemment au générique de Nous ne mourrons pas sans combattre =). La graaaande réalisatrice, mon homonyme, (mafioso-girl pour les intimes *joke*) est malheureusement absente de la photo. La raison ? Évidente, elle-aussi : elle est, était, et restera, le fantôme derrière le cadre. Celle par qui tout arrive, comme par exemple des doigts gelés et la visite d'une grande maison d'hôte nancéenne ! Ah ah. Bon, ceci dit, je n'irai pas me vanter de ce travail-là, pour la simple et bonne raison (encore une fois) que cette p*te de caméra de m*rde des années 90 m'a un peu... hum... ne m'a pas vraiment facilité la vie. Je dirai même plus : $*£&@ */€%+ ! Bref. Bonne expérience toutefois. Mon espoir actuel, c'est être acceptée sur un tournage à Madagascar. Je sais pas pourquoi, je sens que ma chance phénoménale va encore jouer en ma défaveur. Qui vivra verra, comme dirait l'autre !Bref. Je vais finir cet article avec quelques phrases cultes de certains de mes profs, même si, sorties de leur contexte, détachées de l'allure notoire et de la verve délicate de ces êtres de chair hors du commun que sont leurs auteurs, elles risquent de perdre un peu (beaucoup) de leur valeur humoristique :
"Il faut le dire, Hollywood, c'est Hétérotopia." (J., à propos de A place in the sun de G. Stevens - 1951)
"Cette grande histoire d'amour en Occident ? Ils avaient pas le droit parce que c'était son percepteur... Non. Précepteur. Percepteur, c'est le type des impôts, ce serait bizarre... Je savais que quelque chose sonnait mal." (J., à propos de je-ne-sais-plus-quoi).
"J'adore le contraste... la musique grandiose, le p'tit lapin qui passe..." (J., à propos de Comment un torrent, de V. Minelli - 1958)
"J'ai mis 5 ans à comprendre ce que c'était... Je me suis rendu compte que dans la région des Grands Lacs ou était tourné le film, le seul animal où la femelle pouvait avoir des cornes qui existait, c'était le caribou. Ca tombait sous le sens... J'vous jure, le type qui a eu l'idée de mettre un caribou là, c'est un génie pour moi !" (J., à propos de Comme un torrent, de V. Minelli - 1958) Il a même ajouté : "bien sûr, maintenant, avec Internet, on trouve ça facilement !" --> Eh bien après vérification, non, on ne trouve pas ça facilement. Il faut l'admettre, quand on est obsessionnel sur certains trucs.
"Il paraît que ça va mal... il paraît que ça fornique à braguettes abattues et hors des règles du mariage. Je n'en dis pas plus" (Sch., à propos de... hum... l'être à la tête de notre beau pays)
